installation multimédia

Le cédérom "paysage de voyages" est disponible au prix de 20 euros
Commande possible par mail auprès des artistes.

Ce projet se présente sous la forme d'un cédérom édité en 2001 aux éditions Art le sabord, et d'une installation multimédia mettant en scène différents dispositifs : le cédérom, une projection vidéo et plusieurs projections de diapositives.

L'installation et le cédérom ont été présentés en 2001 lors de la manifestation Tissu urbain ( Montréal), en 2001 au festival Vidéoformes (Clermont Ferrant), en 2002 à la chapelle Saint Louis (Poitiers), en 2002 dans l'exposition Art Mouvement (Angers), en 2003 à l'exposition Arts Atlantic (Carré Amelot-La Rochelle)

Une barque, un désert, de l'eau. Une balade dans des paysages visuels et sonores.

Né de la rencontre entre deux artistes, cette oeuvre propose une écriture croisée, associative, un dialogue entre deux écritures.
L'imaginaire qui nourrit la production artistique de Michelle Héon, notamment dans sa série d'installations avec les barques, sert de point de départ aux fictions poétiques multimédia réalisées par Emmanuelle Baud.
En filigrane, un texte de Jean-Michel Ribettes écrit en 1998 sur la série des installations avec les barques.

Le désert sert de panoramique de départ pour le voyage dans les différents paysages qui sont proposés. En boucle, la fiction poétique faite de visions et de temps éclatés, transporte le spectateur dans des montages d'images et de sons établis en plusieurs thèmes : de la dissolution à la création, de la création à la dissolution, les paysages en mouvement, illusion et ambiguïté.

Chaque partie s'ouvre sur une vidéo où Michelle Héon est mise en scène dans une action avec un objet personnel.
La réalisation procède par citation, allusion, métonymie de l'œuvre et de l'artiste: la pâte à papier résume la barque, le sac de voyage résume l'itinérance, la bobine de fil le passage du temps.
Les diaporamas comme les modules interactifs sont également toujours à la périphérie des œuvres.

La création sonore mixe des sons concrets, où l'eau et le vent sont omniprésents, et des extraits tirés de l'Odyssée d'Homère, dits par le comédien Philippe Faure.

La navigation est basée sur la lenteur et la rêverie. Elle incite le spectateur à prendre le temps d'explorer les images et les sons, à s'imprégner de l'atmosphère contemplative dans laquelle il se trouve immergé.